Dalida : les 34 ans de sa disparition

Ce 3 mai 2021 marque l’anniversaire de décès de Iolanda Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida. 34 ans auparavant, en 1987, la star internationale est retrouvée morte dans sa demeure parisienne Un mythe s’effondre.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Ce 3 mai 2021 marque l’anniversaire de décès de Iolanda Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida. 34 ans auparavant, en 1987, la star internationale est retrouvée morte dans sa demeure parisienne. Un mythe s’effondre.

L’enfance de Dalida

Iolanda Cristina Gigliotti, plus connue sous le nom de Dalida, est née le 17 janvier 1933 dans un faubourg du Caire en Egypte. Ses parents sont d’origine italienne. Son père, Pietro, est violoniste tandis que sa mère, Giuseppina, est couturière. Dalida évolue aux côtés de ses deux frères : Orlando (né en 1930) et Bruno (né en 1936). Ce dernier est surnommé Orlando plus tard, en hommage à son frère décédé. Il sera même l’impresario de sa sœur pendant de nombreuses années.

Très jeune, Dalida rencontre des soucis ophtalmologiques. En effet, elle souffre d’un strabisme très prononcé dû à une infection des yeux lorsqu’elle était bébé. Elle doit multiplier les opérations pour recouvrer la vue. Il faut attendre quelques années avant que la chanteuse soit satisfaite de son regard et puisse entrevoir les débuts d’une carrière sur la toile égyptienne..

Dalida, chanteuse populaire

Il faut attendre 1956 pour écouter sur les ondes le tout premier succès de Dalida : Bambino. C’est l’effervescence pour la chanteuse. Dalida chante à l’Olympia, fait la première partie de Charles Aznavour ou encore Gilbert Bécaud. C’est l’enchaînement du succès avec des titres tels que : Gondolier (1957), Dans le bleu du ciel bleu (1958), Les gitans (1958). Lucien Morisse est le directeur général d’Europe 1 et l’homme qui a donné une chance à Dalida. Celle qu’il a pris sous son aile à ses débuts fait désormais danser toute une population. La chanteuse s’adapte au temps qui passe ainsi qu’aux musiques en vogue. Dans les années 60, Dalida suit la tendance des Yéyés avec quelques titres phares comme Itsi Bitsi, petit bikini. Dalida est la première artiste féminine à fonder un fan-club. 

Une chanteuse engagée

Dalida s’impose comme une chanteuse engagée auprès de plusieurs causes. Tout d’abord, elle défend la cause homosexuelle masculine, à travers des chansons phares comme Pour ne pas vivre seul. Cette cause est chère à son cœur puisque Dalida a dans son entourage plusieurs hommes homosexuels, dont son frère.

La jeune femme, en 1985, soutenue par Line Renaud, décide d’organiser un gala pour la lutte contre le sida. Maladie encore taboue et touchant de nombreuses personnes, cet engagement se popularise, notamment par la présence d’autres stars telles que Nana Mouskouri et Thierry Le Luron.

Dalida se considère comme apolitique. Toutefois, elle entretient une relation amicale très étroite avec François Mitterrand, juste avant son investiture. Présente lors des meetings, elle apparaît régulièrement aux côtés du Premier secrétaire du Parti socialiste. L’opinion publique lui prête même une liaison avec le futur président.

La fin de carrière de Dalida

Les années 70 marquent un tournant dans le style de chansons interprétées par Dalida qui, après une tentative de suicide à la fin des années 60, se tourne vers des textes plus noirs. La chanteuse reprend alors des titres connus comme Avec le temps, Il venait d’avoir 18 ans… Viennent ensuite de grands succès, sur des airs un peu plus entraînants : Darla Dirladada, Paroles et paroles, Gigi l’Amoroso. A la fin des années 70, Dalida suit la tendance disco et fait danser ses fans sur la piste avec : J’attendrai, Femme est la nuit, Monday, Tuesday, Laissez moi danser

Dans les années 80, le public n’est plus au rendez-vous face à la chanteuse qui peine à revenir en tête des hits. Elle ne chante presque exclusivement que des reprises internationales. La dépression chronique dont elle souffre depuis des années l’oblige à se faire plus discrète. Les drames bouleversent son quotidien (un avortement la rend stérile, suicide de son compagnon, déceptions amoureuses répétitives). La chanteuse finit par se suicider d’une overdose aux barbituriques dans la nuit du 2 au 3 mai 1987. Dalida repose au cimetière de Montmartre, à Paris.

Pour laisser une pensée à la chanteuse, disparue 34 ans plus tôt, rendez vous sur l’espace commémoratif qui lui est dédié. Vous pourrez ainsi lui rendre hommage.

(Crédit photo : iStock)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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