Hommage de septembre : Emile Zola (1840 – 1902)

Emile Zola est l’un des écrivains les plus connus de son siècle. Adepte du réalisme sur fond de recherches journalistiques, Zola a couché sur le papier de nombreux romans encore étudiés de nos jours. Décédé le 29 septembre 1902, à l’âge de 62 ans, Zola était un homme plein de surprises. Ce mois-ci, nous partons à la découverte de plusieurs anecdotes au sujet de l’écrivain célèbre.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Emile Zola est l’un des écrivains les plus connus de son siècle. Adepte du réalisme sur fond de recherches journalistiques, Zola a couché sur le papier de nombreux romans encore étudiés de nos jours. Décédé le 29 septembre 1902, à l’âge de 62 ans, Zola était un homme plein de surprises. Ce mois-ci, nous partons à la découverte de plusieurs anecdotes au sujet de l’écrivain célèbre.

Emile Zola était un grand anxieux

Emile Zola maîtrisait les mots avec beaucoup de justesse et de précision. Loin de sa plume, l’écrivain se révèle être un grand anxieux de nature, en proie à de multiples comportements obsessionnels.
On attribue à Zola de nombreuses phobies : claustrophobe, agoraphobe. Il se montre également maniaque dans le rangement.

Mais ce sont ces troubles obsessionnels qui intriguent bon nombre de ses proches. Emile Zola est superstitieux. Ainsi, il doit franchir les obstacles du pied droit, mais sortir de chez lui du pied gauche. Il compte tout ce qui se faufile sur son chemin. Zola admire le chiffre 7. De cette manière, il cligne 7 fois des yeux la nuit pour s’assurer d’être en vie. A contrario, l’écrivain a en horreur le nombre 17.

Un naturalisme et réalisme à toute épreuve

Emile Zola s’impose comme le maître du réalisme et du naturalisme dans ses œuvres. En effet, chacun de ses romans est en réalité l’expression de ses propres expériences de vie, de ses constatations. A cela s’ajoute également sa carrière de journaliste politique et littéraire qui l’a fortement conduit à avoir le souci du détail.
L’Assommoir, septième roman de la fresque des Rougon-Macquart, a été adapté au théâtre. En janvier 1879, le public découvre pour la première fois la mise en scène de la pièce. Stupéfaction totale : le réalisme et le naturalisme du décor surprend les spectateurs.
En effet, le metteur en scène William Busnach a souhaité rendre hommage à l’œuvre de Zola en ayant le souci du détail. Un patron de laverie a donné de bons conseils pour le décor de la pièce, se passant autour d’un lavoir.
Les costumes sont véritables, achetés sur le Carreau du Temple à Paris (lieu de vie et d’expérimentations diverses où l’on déniche les nouvelles tendances). L’oie apportée au dîner est réelle et enivre le public de ses effluves alléchantes.
Chaque élément était vrai, ce qui a fortement participé au succès de la pièce.

Germinal, l’œuvre de tous les risques

Germinal est le treizième ouvrage de la fresque des Rougon-Macquart de Zola.
Très sensible à la cause ouvrière, aux conditions de vie de certains travailleurs qui l’émeuvent même aux larmes, Zola est allé jusqu’à vivre aux côtés des mineurs pour rédiger son livre.

Par souci de réalisme, Emile Zola veut voir les choses, pour pouvoir les décrire avec le plus de précisions possibles. Il se confronte même parfois à des situations difficiles à endurer. Afin d’écrire Germinal, Zola décide de visiter les Corons du Nord, à Denain. Il obtient l’autorisation de descendre dans un puits. Les conditions de cette exploration sont difficiles. Il y fait très froid et humide, l’espace est exigu. L’auteur visite également l’une des maisons des corons afin de mieux saisir leur quotidien, leur façon de vivre. Il dépeint avec émotions une vie très simple, sans fantaisie, d’une famille de mineurs. Les repas sont légers, modestes.
Zola brillait également par ses talents de dessinateur. Ainsi, armé de son crayon, il dessinait les contours de ce qu’il apercevait durant cette exploration. Ce travail préliminaire a permis à Zola d’écrire avec beaucoup de justesse le quotidien des mineurs, qui l’acclameront lors de ses funérailles.

Zola meurt tragiquement. Asphyxié par de l’oxyde de carbone durant la nuit, sa disparition reste douteuse pendant de longues années. A tel point que le journaliste Jean Badel consacre un article de Libération sur l’enquête entourant la disparition d’Emile Zola en 1953. De ses recherches ressort le témoignage du fumiste de Zola. Il prétend avoir bourré la cheminée de l’écrivain en vue de le tuer. Cela, pour des raisons politiques en rapport avec J’accuse.

Laissez une pensée à Emile Zola sur sa page commémorative.

(Crédit photo : domaine public – Fernand Desmoulin3)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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