Hommage du mois de juin : Boris Vian (1920-1959)

Boris Vian est un artiste aux multiples talents. Ecrivain, chanteur, musicien, peintre, scénariste, Boris Vian est un véritable touche à tout. Retour sur la carrière de cet homme, décédé à l’âge de 39 ans seulement.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Boris Vian est un artiste aux multiples talents. Ecrivain, chanteur, musicien, peintre, scénariste, Boris Vian est un véritable touche à tout. Retour sur la carrière de cet homme, décédé à l’âge de 39 ans seulement.

La jeunesse de Boris Vian

Boris Vian grandit dans une famille française aisée. Dès le plus jeune âge, son quotidien est rythmé par les allées et venues des professeurs à domicile, du jardinier et du coiffeur. Boris a plusieurs frères et sœurs : Lélio, Ninon et Alain.
Le crash boursier de 1929 appauvrit soudainement la famille Vian qui doit quitter la villa cossue dans laquelle elle vit pour emménager dans la bâtisse du gardien.

A l’âge de douze ans, Boris Vian a une santé fragile et souffre d’insuffisance aortique. Dès cette période, sa famille le surprotége. Malgré cette condition, Boris Vian parvient à poursuivre ses études et devient ingénieur en 1942.

L’homme aux multiples talents

A la fin des années 30, l’auteur se consacre à la musique et plus particulièrement à la trompette. Aussi, il prend des cours aux côtés de Louis Armstrong au Hot Club de France. En 1942, il rejoint même l’orchestre de Claude Abadie, l’un des meilleurs orchestres de jazz amateur de l’époque.

A cette passion pour la musique s’ajoute un goût prononcé pour la poésie. Boris Vian écrit par ailleurs Cent sonnets ou encore Trouble dans les andains. Par ailleurs, Michelle, la femme de Boris Vian depuis 1941, l’encourage dans l’écriture et partage cette même passion. L’auteur rédigera pour sa bien-aimée Conte de fées à l’usage des moyennes personnes, une œuvre jeunesse de 1943.
Les amis les plus proches de l’écrivain sont Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, qui lui inspirent les personnages principaux de bon nombre de ses romans dont L’écume des jours (1947).
Plus tard, alors que ses écrits sont continuellement passés au crible par la presse qui ne lui fait pas de cadeau, Boris Vian retourne à son premier amour : le jazz. Ainsi, il rédige des articles de presse pour Jazz Hot et Combat et anime même des émissions de radio sur le sujet. Quelques années après, il s’essaie à l’écriture de chansons pour Henri Salvador, notamment, et Philippe Clay.

Le déclin et la disparition de Boris Vian

Boris Vian subit sa santé fragile. De plus, il contracte énormément de dettes et doit se réinventer pour survivre. Puis, il divorce de Michelle, mère de ses deux enfants, en 1952, et épouse deux ans plus tard Ursula Kübler. Le succès, n’est quant à lui, toujours pas au rendez-vous pour l’auteur. En 1958, il publie un essai sur la musique En avant la zizique… et par ici les gros sous, qui rencontre, cette fois-ci, un franc succès. Enfin, le 23 juin 1959, alors qu’il devait se rendre à la projection de l’adaptation de son roman J’irai cracher sur vos tombes (qui a fait l’objet d’une interdiction quelques années plus tôt et d’une condamnation pour l’auteur), l’artiste s’effondre et meurt avant même d’arriver à l’hôpital. Il n’a que 39 ans. L’auteur repose au cimetière de Ville-d’Avray.

(Crédit photo : Studio Harcourt / Wikimedia / Domaine Public)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

Nous vous recommandons également

Catégories

Quelles différences entre Assomption et Ascension ? 

L’Ascension (du latin ascendere pour...
Publié le
Catégories

Que célèbrent les chrétiens le jour de l’Assomption ? 

Comme chaque année, les chrétiens fêteront...
Publié le
Catégories

Inondations et assurance habitation : quelle indemnisation ?

Afin d'être indemnisé par votre assurance...
Publié le
Catégories

Tout savoir sur l’histoire des JO 

Les Jeux olympiques (JO) de Paris se tiendront du...
Publié le
logo Le Parisien