Obsèques et Covid-19 : quand les hommages se font à distance

L’épidémie de coronavirus qui sévit en France depuis le début d’année 2020 ne cesse de chambouler les habitudes des Français.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

L’épidémie de coronavirus qui sévit en France depuis le début d’année 2020 ne cesse de chambouler les habitudes des Français. C’est le cas notamment des cérémonies d’obsèques. Les mesures prises ont été drastiques l’an dernier, infligeant une double peine aux familles. Mais ces dernières, depuis le 3 décembre 2020, peuvent de nouveau envisager le rassemblement de 30 personnes aux obsèques. Au regard de ces recommandations sanitaires, chacun doit se réinventer pour se protéger soi et son entourage malgré la peine ressentie. 

Obsèques et coronavirus : des cérémonies en petit comité  

Les recommandations sanitaires sont strictes pour protéger la population contre la propagation du virus. En 2020, en période de deuil, les cérémonies d’hommage au défunt ont dû faire l’objet d’adaptations. L’objectif ? Permettre aux familles d’accompagner leur proche dans son dernier voyage, en toute sécurité.  

Les lieux de cultes, depuis la fin d’année 2020, ne sont plus limités en nombre de participants aux cérémonies. Toutefois, il convient de respecter quelques règles d’usage préconisées par le gouvernement :  

  • Laisser deux sièges vides entre deux personnes ou entités familiales (personnes d’un même foyer).  
  • Respecter le mètre minimum de distance en laissant une rangée sur deux de vide.
  • Porter le masque dès 11 ans. 

Les enterrements connaissent également quelques adaptations :  

  • Depuis le 3 décembre 2020, les rassemblements ne sont possibles que dans la limite de 30 personnes (le personnel compris).  
  • Le respect des gestes barrières traditionnels tels que le port du masque, la distanciation sociale etc. 

Les familles se réinventent entre recommandations sanitaires et deuil  

Il est parfois difficile pour une famille d’envisager de limiter le nombre de personnes lors d’obsèques. Entre les personnes à risque qu’il faut protéger, les plus jeunes très contagieux et les liens forts qui unissent les proches au défunt, il faut faire un choix. Ce choix, difficile à faire lorsque la tristesse s’empare de nous, est aujourd’hui facilité par les nouvelles technologies et de belles idées. 

  • Sur autorisation, vous pouvez demander au personnel des pompes funèbres de prendre des photos du défunt lors de la mise en bière.  
  • Il est possible dans certains lieux de cultes, ou lors de l’enterrement, d’enregistrer la cérémonie. Plus encore, la retransmettre en direct soit par un lien sécurisé transmis par le lieu de culte, soit par les outils 2.0 de notre quotidien (visioconférence par exemple).  
  • Si vous ne pouvez pas vous rendre sur place, et que vous n’avez pas accès à Internet, vous pouvez commémorer le défunt à votre manière. Par exemple vous pouvez organiser une cérémonie depuis chez vous. Il n’est pas rare de voir certaines personnes allumer une bougie, écrire un texte d’adieu, écouter quelques musiques qui rappellent de bons souvenirs, et même parcourir ces vieux albums photos remplis de bons moments.  

Le coronavirus rend possible la reprogrammation des cérémonies  

Les familles sont en grande souffrance lorsqu’elles perdent un proche. L’épidémie a conduit toute une population à revoir sa manière d’agir, à penser de nouvelles idées pour satisfaire le plus grand nombre.  

Les services publics se sont adaptés, dans la mesure du possible pour permettre aux familles de faire leur deuil ensemble : 

  • Remettre l’enterrement à plus tard : le défunt sera inhumé provisoirement dans un caveau ou sur un terrain collectif.  
  • Réaliser une cérémonie en famille, lorsque les conditions sanitaires se seront apaisées, pour la dispersion des cendres, ou la remise de l’urne cinéraire.  

Le deuil est une étape importante dans l’acceptation du décès d’un proche. A l’heure du 2.0, les moyens se multiplient pour permettre aux familles de se réunir même à distance. Des outils simplifiés sont également créés pour nos aînés, parfois dépassés par les technologies et leur fonctionnement complexe. 

(Crédit photo : istock)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

Nous vous recommandons également

Catégories

L’école, c’était comment avant ?

Si les prémisses de l’école, en tout cas de...
Publié le
Catégories

Quelle est la différence entre la Toussaint et le Jour des morts ?

Beaucoup de personnes confondent la Toussaint...
Publié le
Catégories

Quelles différences entre Assomption et Ascension ? 

L’Ascension (du latin ascendere pour...
Publié le
Catégories

Que célèbrent les chrétiens le jour de l’Assomption ? 

Comme chaque année, les chrétiens fêteront...
Publié le
logo Le Parisien