Rouler plus vert : comment faire ?

Les enjeux environnementaux s’imposent comme un thème majeur qui préoccupe les Français. Pour leur part, les automobilistes contribuent à rendre les trajets en voiture moins polluants. Tout en appréciant ce moyen de transport qui favorise l’autonomie pour se déplacer, les particuliers souhaitent rouler de manière plus vertueuse. Plusieurs initiatives permettent d’y parvenir à titre individuel. Acquérir un véhicule hydrogène ou électrique constitue une démarche volontariste à cet égard. Certains coups de pouce gouvernementaux s’avèrent aussi incitatifs pour les acheteurs.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Diminuer son empreinte carbone automobile

Les véhicules électriques et ceux qui roulent à l’hydrogène ont le vent en poupe. Des motivations écologiques et économiques dues au prix de l’essence, souvent à la hausse, expliquent cet engouement. Les conducteurs réduisent ainsi leur consommation de carburant, sans restreindre leur mobilité. La plupart des constructeurs misent sur ces modèles qui n’émettent pas de particules nocives. Presque toutes les catégories de véhicules sont concernées. Des citadines compactes au SUV massif, en passant par les berlines, l’énergie verte s’impose. Préférer un moteur électrique à la traditionnelle propulsion thermique permet de combiner sobriété et puissance. En optant pour une voiture 100 % électrique, les conducteurs privilégient certaines qualités propres à cette motorisation. À l’hydrogène ou électrique, un véhicule plus propre peut même vous rapporter !

Une aide pour votre achat

Comparer les divers modèles des marques de renom constitue un bon moyen de repérer votre future voiture. Parmi les références peu énergivores, certains véhicules sont éligibles à une remise. Ce rabais prend la forme d’une déduction sur le prix d’achat, appliquée par le concessionnaire automobile en général. Ce bonus écologique concerne également les locations de voitures électriques ou à hydrogène. Il faut cependant que la durée du contrat signé pour cet usage atteigne ou dépasse deux ans. Le montant du bonus écologique 2024 dépend de plusieurs critères. En fonction des caractéristiques du véhicule, l’aide à déduire du prix s’avère plus ou moins avantageuse. Dans tous les cas, cet atout concerne les voitures neuves à motorisation 100 % électrique ou à l’hydrogène. Les modèles qui allient ces deux énergies sont aussi susceptibles de profiter du bonus.

Quelles démarches après votre achat ?

Pour percevoir la réduction accordée par l’État sur votre acquisition ou location de voiture non polluante, deux options sont possibles. Le montant du bonus est défalqué du prix par le vendeur ou le loueur lui-même. Sinon, l’aide s’obtient auprès du site internet gouvernemental consacré à la prime à la conversion. Pour le reste, les bénéficiaires du bonus sont soumis aux formalités habituelles. Une assurance automobile est incontournable comme pour tout véhicule qui circule. En France, l’exigence minimale imposée par la loi correspond à l’assurance au tiers. Un tel contrat se limite à couvrir les préjudices infligés aux autres usagers de la route. Souscrire des garanties supplémentaires paraît indispensable pour se prémunir contre d’autres risques. Une complémentaire d’assurance automobile augmente encore davantage la protection et peut même s’avérer économique.

L’agrément de conduite des véhicules propres

Au volant de leur voiture à zéro émission de particules fines, les automobilistes apprécient la fluidité et le silence ! L’autonomie des moteurs électriques ou à hydrogène séduit également les gros rouleurs. Ces derniers peuvent enchaîner les kilomètres sans arrêts fréquents à la borne de recharge, ni à la station à hydrogène. Par ailleurs, les batteries des voitures 100 % électriques se régénèrent aussi à domicile. Une prise de courant ordinaire dans le garage suffit. Sans boîte de vitesses, ces voitures procurent un confort apprécié des conducteurs. Ils accélèrent ou décélèrent sans avoir à se préoccuper des changements de rapport. Lors des phases de freinage, certains modèles rechargent partiellement leurs batteries. En dépit des idées reçues, un moteur électrique possède un excellent rendement.

Quel entretien pour ces voitures ?

La longévité d’une batterie électrique dépend de la marque choisie. Elle varie en fonction du nombre de cycles de charge et recharge. En outre, un moteur de ce type comporte bien moins d’éléments que son équivalent thermique. Les risques de panne sont donc moins importants. Les conducteurs de véhicules électriques n’ont pas de vidanges à faire réaliser. L’usure des freins est moindre, puisque ceux-ci servent peu. La conduite douce diminue le temps consacré aux réparations. Leur montant est inférieur de 20 à 30 % par rapport aux véhicules traditionnels. Des révisions techniques sont recommandées tous les 30 000 km. Les voitures thermiques nécessitent des contrôles plus fréquents, tous les 15 000 km ou 20 000 km si elles roulent au diesel.

(Crédit photo : iStock – Halfpoint Images)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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