La préparation financière pour l’arrivée d’un bébé : conseils d’économie et de planification

L’arrivée d’un bébé est un moment privilégié pour toute la famille. Cependant, l’aspect financier ne doit pas être négligé, que ce soit en amont de la grossesse ou suite à l’accouchement. En effet, au-delà du bonheur apporté par toute naissance, il ne faut pas perdre de vue que les nouveaux parents doivent être prêts à gérer de nombreuses dépenses associées à cet heureux événement.

Alors, comment bien planifier l’arrivée d’un bébé et les 18 années qui vont suivre ? Quels sont les conseils à suivre pour faire des économies ? On fait le point.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

L’arrivée d’un bébé est un moment privilégié pour toute la famille. Cependant, l’aspect financier ne doit pas être négligé, que ce soit en amont de la grossesse ou suite à l’accouchement. En effet, au-delà du bonheur apporté par toute naissance, il ne faut pas perdre de vue que les nouveaux parents doivent être prêts à gérer de nombreuses dépenses associées à cet heureux événement.

Alors, comment bien planifier l’arrivée d’un bébé et les 18 années qui vont suivre ? Quels sont les conseils à suivre pour faire des économies ? On fait le point.

Commencer par établir un budget

Avant la naissance de leur enfant, les parents doivent mettre en place un budget précis. Cela nécessite entre autres de bien évaluer ses revenus et ses dépenses mensuelles actuelles, afin d’y ajouter les nouveaux frais liés à l’arrivée du bébé.

Dans tous les cas, il est indispensable de prévoir les dépenses essentielles et incontournables. Parmi celles-ci, on retrouve par exemple :

  • la nourriture, avec le lait en poudre pour les femmes qui n’allaitent pas, les petits pots pour bébé qui entrent en jeu au bout de quelques mois, etc. ;
  • les couches, un achat régulier dès les premiers jours de vie du bébé, à moins d’opter pour des couches réutilisables (qu’il faut tout de même acheter au départ en nombre conséquent) ;
  • les soins médicaux, comme les vaccins ou les visites chez le pédiatre qui, malgré une prise en charge par la sécurité sociale et la mutuelle, sont susceptibles de laisser un reste à charge aux parents ;
  • les vêtements, chaussures et autres accessoires, à commencer par des habits pour chaque saison, bien qu’il soit possible de se faire aider par les proches (réutilisation d’anciens vêtements, cadeaux de naissance, etc.).

Il faut aussi garder à l’esprit que même avec un budget bien planifié, des dépenses imprévues peuvent toujours survenir. Par conséquent, prévoir une petite réserve financière peut s’avérer très utile.

Faire le point sur les assurances et les avantages de l’employeur

Même si cela ne vient pas instinctivement à l’esprit, le bien-être d’une famille peut aussi dépendre des assurances, et en particulier de l’assurance santé. Revoir la couverture de sa mutuelle pour s’assurer qu’elle répond aux besoins de toute la famille est donc une précaution judicieuse.

Avec l’arrivée d’un bébé, il semble également très sage de souscrire ou d’ajouter une assurance vie pour protéger financièrement conjoint et enfant. C’est d’ailleurs une étape importante de la planification successorale, et contrairement aux idées reçues, il n’est jamais trop tôt pour s’y pencher.

Les avantages de l’employeur peuvent aussi être non négligeables, qu’il s’agisse de congés parentaux, d’une solution de garde prévue par l’entreprise, etc.

S’informer sur tous ces points peut permettre d’obtenir de l’aide sur certains aspects de la vie de famille, comme le mode de garde, les départs en vacances, les congés, mais aussi de planifier sur le long terme.

Continuer en économisant pour l’avenir

Si les premiers mois d’un bébé sont essentiels, la naissance d’un enfant s’inscrit au long cours. Après tout, les parents en ont l’entière responsabilité jusqu’à sa majorité.

Ainsi, pour lui garantir un bon avenir, lui ouvrir un compte d’épargne est une excellente initiative. Les établissements bancaires sont tout à fait aptes à guider les jeunes parents pour profiter de la meilleure offre et leur permettre de mettre un peu d’argent de côté au nom de leur enfant.

Il est également nécessaire de penser à sa scolarité, y compris dans l’enseignement supérieur, un investissement à long terme incontournable. En fonction des valeurs et des envies des parents, il peut par exemple être utile d’anticiper ses études dans des écoles privées, dès la petite enfance ou un peu plus tard, par exemple pour les études supérieures. Dans ce cas de figure, économiser dès son plus jeune âge afin de couvrir les frais de scolarité, les activités extrascolaires et les dépenses indirectes liées aux études supérieures (loyer d’un studio, etc.) peut s’avérer indispensable.

S’assurer de réduire ses dettes

Cela peut sembler logique, mais pour avoir un enfant, il semble bien plus raisonnable d’avoir une situation financière stable. Par conséquent, en cas de dettes, cette question doit être prise au sérieux et faire l’objet de toutes les attentions. Établir un plan de remboursement avec le ou les créanciers est vivement conseillé pour éliminer les dettes en cours.

D’ailleurs, à ce titre, réduire les dépenses non essentielles est un excellent moyen de faire des économies. Achat de vêtements, sorties fréquentes au restaurant, etc., réduire ses dettes peut aussi passer par une phase de privation pour le bien de toute la famille.

(Crédit photo : iStock / Catherine Delahaye)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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