5 conseils pour les femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel

Le diabète de grossesse, aussi connu sous le nom de diabète gestationnel, correspond à une hausse du taux de sucre dans le sang de la future maman, du fait des changements hormonaux vécus durant la grossesse.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Selon la dernière enquête nationale périnatale en date, le diabète gestationnel concernerait 16,4 % des femmes enceintes en France. S’il présente l’avantage de disparaitre après l’accouchement dans la majorité des cas, il n’est pas facile à gérer pour les futures mamans. Ces 5 conseils pourront vous aider à vivre un diabète gestationnel de façon sereine.

Surveiller son alimentation

La première chose à faire pour vivre sereinement avec un diabète gestationnel est de surveiller votre alimentation. C’est d’ailleurs ce sur quoi les professionnels de santé et de la nutrition insisteront une fois le diagnostic posé. En effet, en cas de diabète de grossesse, il est primordial d’éviter de prendre trop de poids. Le régime recommandé repose essentiellement sur la consommation d’aliments à faible indice glycémique, parmi lesquels le quinoa, le pain aux céréales, le pain complet (en quantité définie), la plupart des légumes secs et verts, des fruits frais (pamplemousses, pommes, abricots, poires…), les œufs, la dinde ou le poulet, les graisses insaturées (huile de graine de chia, de maïs, d’arachide…) ou encore les féculents à base de farine complète, qui disposent d’un indice glycémique plus faible. A l’inverse, il convient de limiter la consommation de produits transformés, souvent riches en sucres ajoutés. N’hésitez pas à imprimer une liste précise des aliments à privilégier et à éviter. Vous pouvez par ailleurs boire de l’eau tout au long de la journée, pendant et en dehors des repas.

Se faire accompagner

L’essentiel dans le diabète gestationnel est de vous faire accompagner. Votre médecin peut vous diriger vers une nutritionniste, laquelle sera force de propositions pour apporter des changements à votre alimentation. Généralement, une équipe pluridisciplinaire (sage-femme, gynécologue, médecin, infirmière à domicile…) suit votre grossesse, pour s’assurer que tout se déroule au mieux. Vous pouvez également demander à être accompagnée par une psychologue pour faire face au stress lié à la gestion du diabète gestationnel.

Être attentive aux signaux d’alerte

Au quotidien, vous devez pratiquer l’autosurveillance glycémique, c’est-à-dire surveiller votre glycémie plusieurs fois par jour. D’après le site de l’Assurance Maladie, la glycémie doit idéalement être inférieure à 0,95 g/L à jeun, comprise entre 1,30 et 1,40 g/L 1h après le repas et inférieure à 1,20 g/L 2h après le repas. Lorsque les objectifs ne sont pas atteints, il arrive que certaines patientes doivent prendre un traitement par l’insuline. A côté de cela, il convient d’être attentive aux signaux d’alerte. Par exemple, si vous vous sentez extrêmement fatiguée, souffrez de maux de tête, de sueurs anormales, d’étourdissements et/ou de tremblements, cela peut traduire une hypoglycémie (taux de sucre dans le sang inférieur à la normale).

Pratiquer une activité physique adaptée

Le corps médical recommande souvent aux femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel de pratiquer une activité physique régulière et adaptée à la grossesse. L’idée n’est pas de rechercher la performance ou l’entrainement intensif, mais d’aider à réguler la glycémie. La marche à pied est recommandée. En plus d’être bénéfique pour le corps, elle l’est pour l’esprit (réduction du stress, de l’anxiété, sensation de bien-être…). Vous pouvez sinon pratiquer une autre activité physique en fonction de vos goûts (natation, vélo d’appartement, yoga, gymnastique douce…). Le principal est d’être régulière (plusieurs fois par semaine), de pratiquer votre activité à faible intensité, sur une courte durée (maximum 40 minutes), de respecter les consignes de sécurité et de faire des pauses assidûment afin de vous hydrater et de surveiller votre glycémie si nécessaire.

Assurer un suivi après l’accouchement

Comme expliqué précédemment, le diabète gestationnel disparaît généralement à l’accouchement. Les glycémies reviennent alors progressivement à la normale sans traitement. Cependant, il convient de vous en assurer avec un suivi adapté. Il est recommandé de revenir en consultation environ 3 mois après l’accouchement pour vérifier que le diabète de grossesse a bien disparu et pour que vous puissiez échanger avec les professionnels de santé sur la prévention à long terme. En effet, lorsque vous avez eu un diabète gestationnel, vous avez davantage de prédispositions au diabète de type 2 dans les années à venir. Néanmoins, cela n’est pas systématique et vous pouvez agir au quotidien pour réduire les risques (alimentation équilibrée, pratique d’une activité physique régulière…).

(Crédit photo : iStock – Martin dm)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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