Comment rassurer mon enfant pour son entrée au collège ? 

L’entrée au collège est une étape importante dans la vie d’un enfant. Le plus souvent, celui-ci entre dans un nouvel établissement scolaire, avec des professeurs et des camarades qu’il ne connaît pas encore.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Il est probable que cela génère en lui une certaine inquiétude, voire de l’anxiété. En tant que parent, il est essentiel d’écouter votre enfant, mais aussi de le préparer et de le rassurer au mieux. Découvrez 5 conseils. 

Parler du collège de manière positive 

Certes, beaucoup de choses changent au collège : l’emploi du temps est plus dense, les bâtiments sont plus grands, l’atmosphère est différente… Néanmoins, cela n’est pas forcément négatif. Il est primordial de parler du collège de manière enthousiaste. Si vous projetez vos propres peurs sur votre enfant, il sera forcément craintif. A l’inverse, si vous utilisez des discours positifs et des tournures de phrases du style : « Tu vas rencontrer de nouvelles personnes ! », « Tu vas apprendre plein de choses différentes ! », votre enfant sera forcément plus serein. Pensez en outre à évoquer les avantages du collège : votre enfant va gagner en autonomie, avoir davantage de responsabilités, découvrir de nouvelles matières, éveiller sa curiosité… 

Visiter l’établissement 

Essayez d’anticiper au maximum la rentrée au collège en proposant à votre enfant de visiter l’établissement, lors des portes ouvertes par exemple. A cet âge-là, c’est souvent la peur l’inconnu qui entre en jeu. En découvrant son futur environnement en amont, votre enfant appréhendera mieux l’année scolaire qui approche. Si vous ne pouvez pas vous rendre aux portes ouvertes ou que vous avez manqué le coche, consultez le site Internet du collège. Des photos et vidéos s’y trouvent sans doute, lesquelles pourront aider votre enfant à s’imprégner de l’ambiance des lieux. Vous pouvez également lui proposer de faire le trajet de métro, de bus ou de train à ses côtés plusieurs fois pour vous assurer qu’il se sent à l’aise avec l’itinéraire. Par ailleurs, si vous ou votre enfant connaissez des jeunes qui fréquentent ce collège, posez-leur quelques questions pour vous renseigner ! 

Bien se préparer 

Pour que votre tête blonde aborde sereinement la rentrée au collège, limitez les risques d’imprévus. Achetez ensemble toutes les fournitures scolaires nécessaires et prévoyez quelques réserves. Dans le logement, aménagez-lui un coin bureau pour qu’il puisse faire ses devoirs au calme. Proposez également à votre enfant de se « remettre dans le bain » avec quelques révisions de fin de vacances. L’objectif n’est pas de l’ennuyer mais au contraire de le rassurer en réactivant ses apprentissages. Vous pouvez par exemple lui acheter un cahier de vacances, mais sachez que d’autres supports, comme les livres, les jeux de société, les promenades en pleine nature et les sorties culturelles, sont aussi utiles.   

Reprendre progressivement un rythme 

A côté de cela, veillez à réinstaurer un rythme avec un lever et un coucher régulier. Proposez à votre enfant de décaler l’heure du réveil d’un quart d’heure plus tôt chaque jour la dernière semaine des vacances, pour que la transition soit plus facile. Sur le même schéma, il convient d’inviter les futurs collégiens à se coucher plus tôt le soir afin de parvenir à un rythme proche de celui de l’école quelques jours avant la rentrée. Pour rassurer votre enfant, une autre astuce consiste à inviter ses camarades de classe chez vous, lors d’un après-midi ou d’une soirée, et ce, afin qu’ils renouent leur amitié avant la rentrée. 

Echanger avec son enfant 

En toute logique, vous devez échanger avec votre enfant sur les causes de son angoisse. Encouragez-le à vous expliquer les raisons de son malaise. Ecoutez-le attentivement et ne minimisez-pas ses peurs. Votre enfant doit se sentir entendu et compris. Essayez ensuite de trouver ensemble des solutions ou des pensées alternatives aux scénarios catastrophes qu’il envisage. Si votre enfant a du mal à verbaliser, proposez-lui des activités artistiques ou sportives pour qu’il puisse exprimer ses frayeurs d’une autre façon. S’il fournit des efforts, n’oubliez pas de le féliciter, même si le résultat n’est pas parfait, et ce afin d’engranger du positif pour les prochaines situations. Enfin, si l’anxiété ressentie est sévère et que cela a un impact sur la santé ou le quotidien de votre enfant, n’hésitez pas à consulter.

(Crédit photo : iStock / Drazen Zigic)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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