Parents : comment gérer les conflits entre vos enfants ? 

Durant l’enfance, les conflits entre frères et sœurs sont normaux et plutôt fréquents. La rivalité fait partie intégrante de la relation fraternelle.

La rédaction du Parisien n’a pas participé à la réalisation de cet article.

Cependant, il arrive parfois que les parents doivent calmer le jeu, notamment pour éviter que la situation dégénère. Découvrez tous nos conseils pour y parvenir efficacement. 

Les disputes entre frères et sœurs sont-elles une fatalité ? 

L’intensité et la fréquence des conflits entre frères et sœurs varient d’un foyer à l’autre, mais ils sont assez courants. En effet, au sein de la famille, les enfants doivent quasiment tout partager : l’espace, les jeux ou encore l’attention de leurs parents. Cela cause souvent des disputes liées à la notion de possession, en particulier chez les plus jeunes. Par ailleurs, les tout-petits ne disposent pas de la même habilité que les adultes à gérer leurs émotions, à contrôler leur impulsivité ou à être empathiques. Les chamailleries entre frères et sœurs sont alors un moyen d’extérioriser leur stress ou leur contrariété

Il arrive aussi que les querelles découlent d’un sentiment de jalousie, par exemple lorsqu’un enfant a l’impression de recevoir moins d’affection que l’autre, de passer moins de temps avec son père ou sa mère. Dans de plus rares cas, les conflits entre frères et sœurs peuvent aller jusqu’à l’expression d’une haine destructrice. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre qu’elle en est la cause afin de pouvoir réagir comme il se doit. 

5 moyens de gérer les conflits entre frères et sœurs 

Voici quelques clés pour gérer au mieux les conflits entre vos enfants. 

Accepter l’existence du conflit 

Tout d’abord, il faut accepter l’existence de la rivalité plutôt que de la nier ou de chercher à tout prix à la minimiser. Comme nous, les enfants ont des émotions et ils doivent pouvoir les exprimer sans forcément être jugés.  

Echanger avec les enfants 

Comme expliqué précédemment, il est fondamental de déterminer quelle est l’origine de la dispute. Pour ce faire, rien de mieux que la communication. Echangez avec vos enfants afin de les aider à se calmer et pour mieux comprendre la situation. Laissez leur ensuite l’opportunité d’exprimer leurs sentiments et leurs attentes en les invitant à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Expliquez-leur pour finir pourquoi vous ne cautionnez pas tel ou tel comportement, pour quelles raisons certaines attitudes sont acceptables et d’autres non. N’hésitez pas à illustrer vos propos avec des cas concrets, par exemple : « Tu as le droit de ne pas vouloir jouer avec ton frère, par contre, tu n’as pas le droit de le pousser ou de le taper pour exprimer ton refus ». Une autre astuce consiste à les encourager à trouver eux-mêmes des solutions pour régler la situation. Cela leur apprend à gérer le conflit par leurs propres moyens. 

Rester calme 

Cela est parfois compliqué, mais essayez dans la mesure du possible de rester calme. Le maintien d’une attitude positive et sereine aidera vos enfants à réguler leurs émotions et à adopter des comportements appropriés. Plutôt que de vous énerver à votre tour, placez-vous à la même hauteur que votre enfant, regardez-le dans les yeux et adressez-vous à lui d’une voix détendue. Si la charge émotionnelle est trop intense, laissez-lui le temps de se calmer afin qu’il puisse s’auto-réguler. 
 

Ne pas prendre parti 

A côté de cela, tâchez de rester neutre lors du conflit. Vous devez agir en tant qu’arbitre et non en tant que participant. Même si l’un des enfants est clairement en tort, le fait de montrer votre soutien à l’autre peut entraîner de la frustration. Au quotidien, essayez en outre d’être le plus équitable possible dans l’attention que vous donnez à vos enfants. Offrez-leur ce dont ils ont besoin en fonction de leur âge, de leur personnalité, de leurs forces et de leurs limites. 

Donner l’exemple 

Tant que faire se peut, évitez enfin de vous disputer devant eux en cas de désaccord. Ces derniers apprennent en imitant leurs parents. Il convient donc de donner l’exemple. Pour régler vos différends, privilégiez le dialogue dans le calme et l’intimité. 

Intervenir : oui, mais pas tout le temps ! 

S’il est primordial d’intervenir en cas de disputes violentes, durables ou d’insultes entre vos enfants, dans d’autres situations, ce n’est pas forcément nécessaire. Dans certains cas, il est même préférable de rester à l’écart. Rappelez-vous que les disputes fraternelles, bien qu’elles créent une atmosphère familiale inconfortable, offrent aux enfants l’opportunité d’apprendre les habiletés sociales essentielles. Elles leur permettent de trouver leur place, de forger leur personnalité et d’apprendre à se faire respecter ; autant d’aptitudes qui leur seront très utiles par la suite. 

L’idée n’est pas de vous effacer dès que conflit il y a, mais plutôt de déceler quelle dispute nécessite votre intervention. Dès qu’il y a des paroles ou des gestes inappropriés, il faut bien sûr agir sans attendre. Les enfants doivent comprendre qu’il n’est pas permis de frapper, de mordre ou de proférer des injures envers autrui. Pour conclure, tentez de dédramatiser : la plupart des chamailleries ne durent que peu de temps et s’estompent avec le temps !

(Crédit photo : iStock / Sue Barr)

Article publié par
Équipe rédactionnelle Carnet du Jour

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